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Un coude-à-coude fraternel pour réussir l’après 12 janvier

C’est par des appels à la responsabilité citoyenne, la fraternité et la solidarité qu’ont été clôturées les trois journées d’activités du GARR pour honorer la mémoire des nombreuses victimes du 12 janvier.«Nous devons, Haïtiens/Haïtiennes, agir et planifier notre vie autrement pour éviter de subir massivement toute catastrophe naturelle éventuelle, notamment un tremblement de terre» a indiqué le président du Conseil d’Administration du GARR, Serge Lamothe, en présence de plusieurs dizaines de personnes réunies dans l’après-midi du 12 janvier dans l’enceinte de l’Université de Port-au-Prince.Le responsable académique de l’Université, M. Simé, après avoir rappelé le lourd bilan enregistré par l’institution au cours de la catastrophe, a exhorté «chaque membre de l’assistance à poser des actions positives en mémoire de ceux et celles qui se préparaient à se mettre au service du pays».Peu de temps auparavant, à 16h53, heure symbolique, le gong avait retenti dans un grand silence où enfants et adultes observèrent une minute de recueillement en souvenir des proches et amis disparus dans les 3 départements touchés par le séisme et au sein même de cette université. «Ayiti pap bliye w ! » (Haïti ne t’oubliera pas) tel était le slogan répété à chaque nom de disparu-e prononcé avec émotion dans l’assistance. «Tout de suite après le 12 janvier, dans la nuit et le lendemain matin, il n’y avait ni riches, ni pauvres, ni savants, ni illettrés, nous étions tous pareils au beau milieu de la rue avec un drap sur nos têtes ; ceux et celles qui avaient des réserves de nourriture les partageaient avec d’autres», a rappelé le responsable de la Section Droits Humains & Migration du GARR, Patrick Camille. «Cette attitude solidaire ne doit pas être oubliée et les noms de tous ceux et celles qui ont manifesté leur solidarité le 12 janvier 2010, doivent rester gravés aussi dans notre mémoire», a-t-il insisté.De l’avis du représentant du GARR, nous devons tirer les leçons du 12 janvier et l’appréhender comme une opportunité pour nous Haïtiens/Haïtiennes, d’abandonner nos mauvaises pratiques et réviser nos manières de construire, de penser, de diriger.Rappelons que tôt dans la matinée du 12 janvier et jusque dans l’après-midi, des citoyens/citoyennes ont visité l’Université de Port-au-Prince pour y déposer des offrandes florales en souvenir de leurs proches disparus-es lors du séisme. Un groupe d’enfants déplacés issus des camps de Christ-Roi, avec des fleurs à la main, le front ceint d’un bandeau aux couleurs nationales et l’inscription « Ann mete men pou n rebati peyi nou » (Unissons-nous pour rebâtir notre pays) avait marché depuis le site d’une exposition de photos à la 1ere Ruelle Rivière jusqu’au siège de l’Université de Port-au-Prince pour saluer, avec les adultes, la mémoire des victimes.L’hymne national avait été entonné en la circonstance. A l’entrée de l’Université étaient affichés des courriers incluant un poème et un bouquet de fleurs adressés au peuple haïtien en signe de réconfort par une ressortissante française habitant la Bretagne, Marie-Claire Haguet ; et des dessins d’enfants originaires de Zumarraga au pays Basque (en Espagne) qui avaient expédié un message d’amour, de respect, de paix et de solidarité à l’endroit des enfants haïtiens vivant dans les camps de déplacés.

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