
Des sympathisants de partout ont rendus hommage à Sonia
Hilda du comité Proninez de Porto Rico a salué les efforts de MUDHA dans la lutte pour le respect des droits des travailleurs migrants haïtiens en République Dominicaine.
Hilda qui est aussi d’origine dominicaine connait bien la souffrance de Sonia. Elle l’a exprimé en ses termes : « Il n’y a pas de paix sans justice. La justice doit triompher ». Elle faisait référence à sa propre situation. Elle a une fille née aux USA. « Nous devons nous comporter comme quisquéyens-nes, car nous sommes condamné à vivre ensemble. », a-t-elle dit.
La représentante de la fondation Robert Kennedy pour les droits humains ainsi qu’un groupe d’Haïtiens venant des Etats Unis d’Amérique ont également salué la mémoire de cette grande dame qui a marqué l’histoire des droits humains. Elle signale qu’ils ont reçu des messages de condoléances du monde entier à transmettre à la famille de Sonia et à Mudha , en particulier de l’Argentine, du Brésil, de l’Afrique du Sud, des USA.
L’institution Quisquéya de New Jersey qui avait décoré Sonia comme fierté nationale dominicaine a pris également la parole en la circonstance.
« Sonia est une histoire vivante, une icône qui ne peut mourir. L’histoire ne saurait mourir. », a déclaré un représentant de l’association des afro-descendants.
Un médecin dominicain, Edwin Pereira a rappelé le symbolisme de la lutte de Sonia. Il n’a pas pu terminer son discours, les pleurs l’en ont empêché.
Après les remerciements, une des filles de Sonia a dit : « Ma mère continue de vivre à travers vous qui avez lutté à ses côtés ».
Canto de amor : hymne national dominicain, car c’est une Dominicaine qui est morte.
Patrick Camille, GARR
Republique Dominicaine
7 décembre 2011
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