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La main-d’oeuvre haïtienne : un atout pour l’économie dominicaine

{Il est temps de démystifier ces discours assimilant les migrants haïtiens à des désoeuvrés qui viendraient déloger les Dominicains sur le marché du travail ou qui constitueraient un fardeau pour la République Dominicaine}, affirme l’avocat Antonio Paul Emile, lors de la présentation à Port-au-Prince des résultats d’une enquête sur l’apport des migrants et migrantes haïtiens dans ce pays.L’enquête sollicitée par le Centre Culturel Dominicain-Haïtien (CCDH), basé à Santo Domingo, révèle que d’importants secteurs de l’économie dominicaine, en particulier l’agriculture, repose sur la présence significative d’une main-d’œuvre haïtienne évaluée à 70% dans bien des cas.En outre, avec la diversification de l’économie dominicaine vers la fin des années 80, on a constaté l’apparition de travailleurs migrants haïtiens dans de nouveaux secteurs comme les zones franches et le tourisme.Cette enquête qui renseigne sur l’apport indéniable de la main-d’œuvre haïtienne, tant au niveau de l’économie formelle que du secteur informel, «{ renforce notre conviction dans la lutte pour la reconnaissance des droits des migrants haïtiens et enrichit notre argumentaire}», soutient Antonio Paul Emile.Cette présentation tenue à la veille de la clôture de l’exposition {Esclaves au Paradis}, à Port-au-Prince, a été suivie de l’exposé de l’avocat dominicain, Roberto Antoine, également membre du CCDH, et de l’intervention de l’économiste haïtien Camille Chalmers, portant sur la pauvreté et la migration.L’enquête publiée par le Centre Culturel Dominicain-Haïtien est titrée : « {Aportes del inmigrante haitiano a la economia dominicana} ».

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