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Violents incidents à la frontière du Nord-est: plusieurs Haïtiens/nes sont victimes

La tension était montée d’un cran pendant toute la matinée du 24 juillet 2009 à la frontière Ouanaminthe/Dajabon. Plusieurs Haïtiens/nes qui se trouvaient au marché frontalier de Dajabon ont été attaqués à coups de pierre, de machettes, de piques, de bâtons et d’armes à feu par des Dominicains qui réclamaient l’extradition vers la République Dominicaine d’un Haïtien surnommé Tipa qui serait mêlé à l’assassinat d’un dominicain, apparemment pour une affaire de drogue et de vente de motocyclette.« Les dégâts sur les personnes et les biens sont inestimables », selon le dernier bulletin publié à 3 heures pm le 24 juillet 2009 par Solidarite Frontalière, organisation de droits humains basée à Ouanaminthe. Dans une déclaration à la presse, le Père Regino Martinez estimait ce matin que la violence qui s’est déclenchée était difficile à contrôler étant donné que des militaires y étaient partie prenante. Ces derniers laissaient faire la foule ou agissaient directement avec elle quand celle-ci déchargeait sa colère contre les Haïtiens/nes qui se trouvaient au marché de Dajabon.Suite à ce grave incident, la police haïtienne de Ouanamithe s’était mobilisée pour éviter toutes représailles contre des ressortissants dominicains qui se trouvaient du côté haïtien.Un calme apparent était revenu dans l’après-midi du 24 juillet après une réunion d’urgence entre les autorités et des membres de la société civile des deux villes frontalières. A signaler qu’à Anses-à-Pitres/Pedernales, un autre point de la frontière du Sud-Est, la veille, soit le 23 juillet 2009, la tension était aussi à son comble après la découverte du cadavre d’un motocycliste dominicain surnommé Manco qui venait d’Anse-à-Pitres. Certains Dominicains qui ont rendu des Haïtiens responsables de ce meurtre, ont manifesté les armes à la main dans la zone où se trouvait le cadavre du dominicain. L’entrée à Pedernales avait été interdite aux Haïtiens pour raison de sécurité, selon les militaires dominicains. Le GARR, Solidarité Frontalière et le Réseau Frontalier Jeannot Succès(RFJS) déplorent une fois de plus ces genres d’incidents violents entre Haïtiens et Dominicains où d’innocentes personnes se retrouvent victimes de faits dont ils ignorent les tenants et aboutissants. Ces organisations demandent à l’Etat haïtien de prendre des dispositions pour protéger ses citoyens à la frontière et régler les problèmes d’insécurité dans cette partie de son territoire.Pour le GARR,Colette LespinasseCoordonnatrice

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