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Rio+20: Le HCR lance un appel à une prise d’action conjointe pour les réfugiés urbains et déplacés

S’exprimant lors d’une manifestation parallèle mercredi 20 juin, à la Conférence des Nations Unies pour le Développement Durable, Rio +20, António Guterres a également appelé la communauté internationale à adopter des principes directeurs pour assurer la protection de ceux qui sont obligés de traverser les frontières en raison de catastrophes naturelles liées au changement climatique.

« Le partenariat est le nom du jeu dans ce contexte », a déclaré António Guterres. « Un système adéquat de protection pour ces populations doit mobiliser les efforts des autorités locales, la société civile locale, les organisations représentant les réfugiés et les personnes déplacées elles-mêmes, ainsi que les administrations centrales et les organisations internationales. Nous devons tous travailler ensemble ».

L’événement, organisé conjointement par le HCR et l’Organisation pour les migrations (OIM), a souligné la vulnérabilité des migrants, des personnes déplacées et des réfugiés vivant dans les villes et a rassemblé les chefs des trois grandes organisations travaillant dans le domaine. Ainsi le directeur général de l’OIM, William Swing, et le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la prévention des risques de catastrophes, Margareta Wahlström, ont également participé. D’autres panélistes invités étaient la coordonnatrice exécutive de la conférence de Rio +20, Elizabeth Thompson, et le ministre des Affaires étrangères du Bangladesh, Mohamed Mijarul Quayes.

L’appel lancé par Guterres pour le partenariat a été repris par d’autres panélistes. «Construire des forteresses ne va pas aider à endiguer le flot de l’immigration», a déclaré le Directeur général de l’OIM. « Les sociétés ont besoin d’embrasser le multiculturalisme puisque la migration restera un élément clé du 21e siècle ».

Le Haut Commissaire a rappelé aux participants que l’urbanisation est une «tendance massive» et souligne le fait que plus de 50 pour cent des concernés par le HCR vivent déjà dans des villes. Ils sont parmi les plus pauvres des zones urbaines, souvent dans des quartiers dépourvues de services de base essentiels. L’interaction du phénomène d’urbanisation avec d’autres tendances, comme la croissance démographique, la rareté de l’eau, l’insécurité alimentaire et le changement climatique, représentent des « paramètres caractéristiques de notre temps » a t-il dit.

« La distinction entre les migrants économiques et les réfugiés est de plus en plus floue », a souligné Guterres. « De plus en plus les gens se déplacent sans forcément rentrer dans la définition de la Convention de 1951 », a-t-il noté, en faisant référence au document juridique clé dans la définition de ce qu’est un réfugié, ses droits et les obligations juridiques des Etats.

Le chef du HCR a également salué le Brésil pour l’octroi du statut de résident permanent aux Haïtiens déplacés par le séisme de 2010, pour des raisons humanitaires. « Bien que n’étant pas des réfugiés en vertu de la Convention de 1951, le Brésil a trouvé une approche pragmatique pour reconnaître leur besoin de protection », a remarqué Guterres.

L’agenda du Haut Commissaire à Rio comprenait également une réunion avec l’Alliance mondiale pour les foyers améliorés, dont le HCR est un membre fondateur. En présence du ministre de la Suède pour le développement, Gunilla Carlsson, et le chef de la Fondation des Nations Unies, Timothy Wirth, António Guterres a salué l’initiative de réduire le temps des femmes à cueillir du bois autour des camps de réfugiés pour diminuer le risque de viol auquel elles sont exposées.

Luiz Fernando Godinho à Rio de Janeiro, Brésil

Traduit par le GARR

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