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Les migrants/es haïtiens en difficulté aux iles Turques et Caïques

Le Groupe d’Appui aux Rapatriés et Réfugiés (GARR) a présenté, le 02 septembre 2009, en son local, une séance d’informations sur la situation difficile des migrants haïtiens/nes aux Iles Turcs & Caïcos (TCI) observée au cours d’une mission effectuée du 19 au 24 août 2009 sur cet archipel. Ce territoire britannique de 450 km2 compte 33 mille habitants avec une communauté haïtienne évaluée à 13 000 personnes dont 3000 vivent en situation irrégulière. Images et témoignages à l’appui, le responsable de la Section des Droits humains et Migration du GARR, Patrick Camille, a partagé avec les membres de la presse haïtienne le quotidien des sans-papiers haïtiens. Un grand nombre d’entre eux vivent dans les « raje » (sous-bois), passent leurs journées dans une décharge d’immondices pour y tirer des objets vendables et de la nourriture. Le chômage, le manque de documentation, les descentes de lieux, les détentions et rapatriements massifs accompagnés de maltraitance, l’absence de représentation diplomatique sur place et l’arrivée incessante de nouveaux Boat people qui précarise la situation des membres de la communauté déjà installés, sont entre autres problèmes qui affectent les migrants haïtiens aux TCI.Parmi les recommandations formulées par le GARR aux autorités haitiennes, citons entre autres : – L’ouverture dans les meilleurs délais d’un consulat fonctionnel aux Iles Turques et Caiques avec une unité chargée de veiller au respect des droits des ressortissants haïtiens. Ce consulat travaillera également à établir des relations commerciales et autres avec ces iles situées seulement à 35 minutes d’avion du Cap-Haitien ;- Le renforcement des structures policières du Nord ou des villes de départ des ‘’Boat people’’, particulièrement les Gardes-Côtes haïtiennes en vue de lutter efficacement contre les voyages clandestins par mer ;- La poursuite des organisateurs, co-organisateurs et leurs complices qui mettent la vie de centaines de personnes en danger.- La mise en place au Cap-Haïtien d’un bureau d’accueil de l’Office National de la Migration (ONM) fonctionnel, équipé et doté de moyens économiques adéquats pour recevoir les rapatriés-es.- La négociation et la signature d’un accord de migration de main d’œuvre avec les TCI en vue de garantir les droits des travailleurs haïtiens sur ce territoire.- La conduite d’une enquête sur les allégations d’extorsion d’argent par les agents de l’immigration du Cap-Haitien au détriment des détenteurs de passeports délivrés à Nassau ou en République Dominicaine.- L’activation du processus de création d’une commission interministérielle chargée de rédiger et de présenter au Parlement une proposition de loi sur le trafic de personnes tout en pressant l’institution de voter l’avant projet de loi sur la traite de personnes.
L’intégralité du résumé du rapport vous est proposée.

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