«Aider les réfugiés à retrouver un chez soi», le vœu du Haut Commissariat pour les Réfugiés (HCR) en 2010
Le Haut Commissaire des Nations-Unies pour les Réfugiés, M.Antonio Guterres, a sollicité le concours de tous pour aider les réfugiés à retrouver un chez soi. A la fin de 2009, le monde comptait plus de 15 millions de réfugiés, a révélé le titulaire du HCR dans un message transmis à l’occasion de la Journée Mondiale du Réfugié, le 20 juin.Il a encouragé les Etats à suivre l’exemple d’esprit de générosité de certains pays comme la Syrie qui a accueilli récemment des réfugiés irakiens et la Tanzanie qui a accordé la nationalité tanzanienne à plus de 162 000 Burundais/aises réfugiés dans ce pays depuis 1972 . Ce sont de bons exemples ; il nous en faut encore davantage, a souligné M. Guterres. Il est impératif, a-t-il poursuivi, de soutenir davantage l’éducation et d’autres aptitudes essentielles à la survie, car, si les réfugiés ont laissé leur foyer derrière eux, leur avenir reste à conquérir.Le Haut Commissaire a également mis l’accent sur le supplément d’efforts à déployer par son organisation pour dissiper les malentendus concernant les réfugiés, souvent délibérément entretenus et alimentés par la xénophobie et le racisme.Aux termes de la Convention de 1951 relative au statut des réfugiés, le terme « réfugié » désigne » {une personne qui se trouve hors du pays dont elle a la nationalité ou dans lequel elle avait sa résidence habituelle, qui craint avec raison d’être persécutée du fait de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques, et qui ne peut ou ne veut se réclamer de la protection de ce pays ou y retourner en raison de ladite crainte} ». Au cœur de cette Convention se trouve le principe de non refoulement qui interdit au pays d’accueil de renvoyer les réfugiés dans leur pays d’origine.Environ un quart de siècle après la ratification de cette Convention, l’Etat haïtien ne dispose encore d’aucune structure véritable d’accueil et de traitement des dossiers de demandeurs/es d’asile qui, pour diverses raisons, notamment des persécutions politiques, fuient leur pays et choisissent Haïti comme terre de refuge.Ci-joint l’intégralité du message de M.Antonio Guterres.
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