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Le dysfonctionnement du système d’Etat Civil d’Haïti, un obstacle majeur pour les Haïtiens-Haïtiennes en territoire français

Des ressortissants haïtiens sont confrontés à de sérieux problèmes en territoire français en raison du service défectueux offert par le système d’Etat Civil en Haïti, telle a été la déclaration de Mme Cindy Drogue, l’une des responsables du Collectif Haïti de France (CHF), au cours d’un entretien avec le GARR, le 9 février 2011.Selon Mme Drogue, le renouvellement du permis de séjour constitue un monde à refaire pour les Haïtiens-Haïtiennes se trouvant en France, en Guyane française, Guadeloupe, etc. à cause des difficultés d’accès au service d’extrait des archives auxquelles ils/elles font face. « Autrefois, on pouvait obtenir son extrait des archives, soit en remplissant un formulaire sur Internet, soit par le biais du consulat haïtien dans le territoire d’accueil. Depuis un certain temps, ces services ne sont plus disponibles et la situation devient compliquée pour les ressortissants haïtiens qui ont besoin de ces documents, notamment pour renouveler leur permis de séjour .», a-t-elle déclaré.La responsable du CHF a aussi souligné qu’étant donné l’impossibilité pour le migrant haïtien d’obtenir son extrait par Internet ou aux consulats haïtiens, il est obligé de passer par un membre de sa famille en Haïti qui reçoit tardivement l’acte aux fins d’expédition. « Parfois, pour précipiter le dossier, le parent en question fait appel au service d’un racketteur qui donne souvent des pièces non authentiques. », a-t-elle poursuivi.« Plus le ressortissant haïtien peine à renouveler son permis de séjour, plus ses problèmes augmentent en territoire français. Il devient d’un jour à l’autre en situation irrégulière et perd automatiquement certains privilèges : il ne peut pas travailler et est sujet à être arrêté par la préfecture pour être ensuite reconduit en territoire haïtien à n’importe quel moment.», a déploré Mme Drogue.Par ailleurs, elle s’est dite confuse face à l’attitude des autorités françaises qui qualifient parfois de faux certains actes d’Etat Civil présentés par des Haïtiens-Haïtiennes en dépit de l’authenticité de la signature du Directeur Général des Archives Nationales d’Haïti. « Dans un pays où des citoyens-nes doivent souvent recourir à des jugements pour obtenir leurs documents d’Etat Civil, nous n’aurions jamais imaginé que les responsables de l’Ambassade pourraient ainsi soupçonner tous les jugements supplétifs qui leur sont soumis. », s’est-elle interrogée.En ce sens, le Collectif Haïti de France (CHF) exhorte les autorités haïtiennes à travailler pour dynamiser le service d’Etat Civil en vue de faciliter l’accès aux documents exigés aux émigrés haïtiens. Ce qui leur permettra de continuer à travailler en toute quiétude et apporter leur contribution à l’économie du pays.

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