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Abri et Nourriture : des besoins pressants pour les Déplacés/es Internes (DI) à Lascahobas

Plusieurs centaines d’Haïtiens/nes avaient laissé Port-au-Prince pour s’installer dans diverses localités de la commune de Lascahobas après le tremblement de terre du 12 janvier 2010. Une équipe du GARR a visité le 5 mai, 3 centres d’hébergement regroupant près de 300 de ces déplacés : Los Pinos, Platanal et Decovil. Trouver un abri sécuritaire et se nourrir, sont les deux revendications majeures de ces déplacés/es. A Los Pinos, une localité de la première Section Communale de Juampas (Lacahobas), 45 personnes dont 26 enfants, 13 femmes et 6 hommes occupent une maison où ils vivent dans des conditions difficiles : Manque d’eau potable, de vêtements. Ils/elles dorment à même le sol et vivent dans la crainte d’être délogés à n’importe quel moment. En outre, ils/elles n’ont pas accès aux soins médicaux.Toujours à Juampas, dans une localité appelée Platanal (environ 10 km de Lascahobas), 82 déplacés/es internes vivent dans une église qu’ils avaient l’habitude de fréquenter au cours de missions évangéliques entreprises avant le 12 janvier. Ils/elles dorment sur un prélart étendu sur le sol. Le bâtiment de l’église comporte de multiples ouvertures et des enfants tombent malades à cause du froid qui y pénètre la nuit. Dans l’aire du barrage de Péligre, 146 personnes dont 32 hommes, 31 femmes et 83 enfants ont pris refuge après le tremblement de terre. Cette localité dénommée Décovil est située dans la première Section Communale de Petit-Fond(Lascahobas). Un grand nombre de ces déplacés/es avaient laissé la zone depuis longtemps et vendu leurs biens immobiliers. D’autres s’y trouvent pour la première fois. A leur arrivée, ils/elles ont pu trouver logement sur une seule propriété. Deux mois après, ils/elles ont été délogés de cet endroit. Aujourd’hui, ils/elles vivent toujours à Décovil mais dispersés sous des tentes dans diverses cours.La plupart des déplacés/es internes logés à Los Pinos, Platanal et Decovil déclarent avoir perdu tous leurs avoirs à Port-au-Prince. En outre, ils/elles affirment avoir peur de retourner à la capitale car la terre continue à trembler.« Si je trouve un boulot ici, je ne bougerai pas. Je ne sais pas cultiver la terre, mais je peux travailler comme agent de sécurité ou autre», a confié Jocelyn St Fleur, Coordonnateur du groupe des déplacés de Los Pinos qui ne sont pas disposés à retourner à Port-au-Prince. Quant à la question de l’alimentation, dans les 3 centres d’hébergement, les déplacés/es Internes font face à de sérieux problèmes pour trouver de la nourriture. Beaucoup d’entre eux vivent grâce à l’aide occasionnelle de certaines organisations et la solidarité des riverains.En ce qui a trait à l’eau potable, les déplacés/es internes y ont accès avec beaucoup de difficultés surtout dans les localités de Los Pinos et Platanal où les parents rapportent que des enfants souffrent de diarrhée. Dans les trois centres, les déplacés/es se plaignent du manque de ressources pour envoyer leurs enfants à l’école.A Platanal, des femmes déplacées ont fait part du manque de moyens pour prendre soin de leurs enfants et pour répondre à leurs besoins spécifiques, par exemple lors de leur menstruation.A Decovil où le nombre de mineurs est supérieur à celui des adultes, des enfants ont été laissés à la garde des habitants de la zone.Soulignons que les autorités des communes frontalières ont recensé plusieurs milliers de familles déplacées venues de Port-au-Prince après le 12 janvier. 400 familles déplacées ont été accueillies à Lascahobas et 2000 à Belladère pour la zone du Bas Plateau-Central.

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