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Coup de projecteur sur le quotidien des déplacés-es

Plus d’un million d’Haïtiens-nes vivent sous des tentes et des bâches depuis le drame du 12 janvier 2010. En ce qui concerne leur quotidien dans certains camps d’hébergement de déplacés internes de la zone métropolitaine, les agents de terrain du GARR ont fait divers constats. Ces derniers relatifs aux droits au logement, à l’alimentation et à l’identité de des déplacés-es ont été faits lors des visites effectuées à la Cour Séminaire à la Vallée de Bourdon et le camp Tabarre Issa au Nord de la Capitale.A la Cour Séminaire dans la Vallée de Bourdon, zone située dans la périphérie de Pétion-Ville, les déplacés-es vivent sous la menace psychologique d’être expulsés de ce terrain. En effet, une centaine de famille ont investi depuis le 12 janvier cet espace appartenant à l’Eglise de Dieu. Les Responsables de cette institution ont manifesté l’intention de récupérer le terrain parce qu’ils en ont besoin alors que les déplacés-es n’ont aucun endroit où aller. « Nous n’avons nullement l’intention d’expulser qui que ce soit. Cependant, les occupants doivent libérer l’espace », a déclaré un pasteur de l’église de Dieu au cours d’un entretien avec l’équipe de terrain du GARR en septembre 2010. « En ce sens, la direction de l’église compte entreprendre des démarches auprès des autorités concernées et de certaines ONGs en vue de la relocalisation de ces gens. », a-t-il conclu.A Tabarre Issa, les besoins pressants des déplacés sont : Tentes, nourriture et Cartes d’Identification Nationale (CIN). En effet, la rafale du 24 septembre écoulé avait ravagé plus de 360 tentes et déchiré plus de 9 autres. Les tentes qui avaient été complètement détruites ont été vite remplacées par l’organisme gestionnaire du camp alors que les 9 familles concernées par les tentes déchirées sont en proie à de très grandes difficultés. Contacté à ce sujet par les agents de terrain du GARR, le gestionnaire du camp a déclaré « que les tentes sont en rupture de stock ». D’autre part, aucune distribution de nourriture ni d’acticités génératrices de revenus (Cash and food for work) n’a été constatée dans le camp, et ceci depuis 4 à 5 mois, selon les déplacés-es. Ce qui engendre de graves problèmes d’alimentation au sein de cette population. En ce qui concerne la Carte d’Identification Nationale, plusieurs déplacés-es à Tabarre Issa ont déclaré avoir grand besoin de ce document d’identité. L’équipe de terrain du GARR a entrepris en septembre dernier des démarches auprès de l’Office National l’Identification (ONI) qui avait promis d’envoyer une unité mobile dans le camp en vue de remédier à la situation.

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