Alienum phaedrum torquatos nec eu, vis detraxit periculis ex, nihil expetendis in mei. Mei an pericula euripidis, hinc partem.

Blog

GARR / Catégories en Français  / Nouvelles  / Actualités  / Personnes Déplacées  / Le sort des déplacés-es haïtiens du séisme reste une préoccupation à Santo Domingo

Le sort des déplacés-es haïtiens du séisme reste une préoccupation à Santo Domingo

La situation de plus d’un million d’Haïtiens/Haïtiennes déplacés continue de préoccuper des organisations établies en République Dominicaine comme la Fondation pour la capacitation socioculturelle haïtiano-dominicaine et le Réseau Jacques Viau. Au cours d’une rencontre tenue le 12 octobre 2010 au Centre Bono, à Santo Domingo, le président de la Fondation, Lino Joseph, a annoncé au GARR la tenue d’un grand rassemblement le 6 novembre prochain. Par ce geste, a-t-il dit, « nous voulons envoyer un message direct d’appui au peuple haïtien et signifier au monde entier que notre silence jusqu’ici, est loin d’être naïf ni idiot ». Il est inadmissible, selon M. Joseph, qu’environ 10 mois après le séisme, en dépit des aides annoncées, « aucun changement véritable n’est observé dans le sort de nos déplacés-es». Le Responsable de la Fondation haïtiano-dominicaine exhorte les Haïtiens/Haïtiennes, à travers le monde, à se mobiliser davantage en faveur du pays pour que « nos frères et sœurs sortent de cette situation déplorable» ajoutant que « La solidarité véritable, sans démagogie, ne peut venir que de nous, les fils et filles d’Haïti ». Rappelant qu’il y a environ un mois, le 20 septembre 2010, le Réseau Jacques Viau, un regroupement d’organisations haïtiano-dominicaines, avait réalisé un atelier binational autour de la problématique des déplacés-es en Haïti. Plusieurs organisations de la société civile haïtienne dont le GARR, avaient participé à cet atelier intitulé « Pour une avancée des droits des déplacés-es du séisme du 12 janvier ». A cette occasion, un rapport préliminaire sur la réponse humanitaire offerte par les différentes entités du Réseau, avait été distribué. « Le tremblement de terre survenu en Haití, a provoqué le désastre humaitaire urbain le plus important du XXIe siècle et continue d’exiger des réponses novatrices de la part des différents acteurs impliqués», constate le rapport qui attire également l’attention sur le fait que les victimes du séisme se retrouvent des deux cotés de la frontière. Dans cet ordre d’idées, le Réseau Jacques Viau déplore la faiblesse du cadre normatif international à l’égard des survivants de désastres naturels vu le caractère non-contraignant des principes directeurs relatifs à la problématique des déplacés-es internes. Ceux et celles qui traversent les frontières comme dans le cas d’Haïti et de la République Dominicaine, ne bénéficient nullement d’une protection équivalente, déplore l’organisme de droits humains. « Ces Haïtiens/Haïtiennes déplacés ont des besoins stratégiques en République Dominicaine et requièrent une attention particulière de la part des organisations de la société civile, dans ce contexte de plus grande ouverture des autorités dominicaines », souligne le rapport. Cet atelier binational organisé par le Réseau Jacques Viau à Santo Domingo, s’était achevé sur des propositions de suivi sur l’appui le plus adéquat à fournir aux victimes du séisme ayant migré en République Dominicaine; et la remise de plaques d’honneur aux organisations haïtiennes dont le GARR, pour l’accompagnement offert aux déplacés-es internes depuis le tremblement de terre du 12 janvier.

No Comments

Post a Comment