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Le GARR et Sant Pon Ayiti demandent à l’Etat haïtien de prendre ses responsabilités.

Pour saluer la mémoire de plus d’une douzaine d’Haïtiens-Haïtiennes noyés-es non loin des côtes bahaméeenes, le 19 avril 2008, et pour dénoncer la situation de violations répétées des droits humains en cours à la frontière haïtiano-dominicaine, le Groupe d’Appui aux Rapatriés et Réfugiés (GARR) et Sant Pon Ayiti ont organisé le 14 mai écoulé, une série d’activités a Port-au-Prince incluant : une messe de Requiem, une conférence de presse et une marche silencieuse. A l’église Saint Louis Roi de France où s’est tenue la célébration religieuse, le père Gérard Gladimir, dans son homélie, a insisté sur la nécessité d’une solidarité active entre Haïtiens-Haïtiennes et d’une gestion responsable de la part de l’Etat central vis-à-vis du pays et des citoyens-citoyennes. « Haïti possède tout ce dont elle a besoin pour que le peuple haïtien puisse vivre normalement, mais le problème est le manque de solidarité et de partage au sein de la société haïtienne » a indiqué le célébrant qui a invité chaque Haïtien-Haïtienne « à lutter pour la vie dans le vrai sens du terme», car. a-t-il ajouté : « Il ne suffit pas de lutter pour son profit personnel, mais il faut se battre pour la vie dans notre communauté et spécialement dans le quartier où nous vivons ; quand un, deux ou trois d’entre nous acceptent le sacrifice, d’autres viendront nous rejoindre et la lutte pour la vie s’étendra sur tout le territoire national ». Le père Gérard a poursuivi en ces termes : « Il existe pas mal de mauvais discours prononcés à notre détriment, pas mal d’actions hostiles engagées contre nous les Haïtiens, pourtant, à travers des efforts aussi minimes soient-ils que nous accomplissons, nous pouvons apporter la vie à ceux-celles qui en ont besoin et ces efforts ne resteront pas sans résultat». Avant la messe, le Groupe d’Appui aux Rapatriés et Réfugiés (GARR) et Sant Pon Ayiti, en collaboration avec le Réseau Frontalier Jeannot Succès (RFJS) ont rencontré la presse pour présenter entre autres, la situation difficile que confrontent les Haïtiens-Haïtiennes en terre étrangère particulièrement en République Dominicaine et au niveau de la frontière, et cela, dans le silence et l’indifférence des autorités haïtiennes pourtant placées pour les défendre et garantir le respect de leurs droits. Immédiatement après la conférence de presse, plusieurs dizaines de participants, pancartes en mains ont marché en silence, depuis le siège de Sant Pon Ayiti, lieu de la conférence, pour se rendre au Ministère des Haïtiens Vivant à l’Etranger (MHVE). A travers la plupart des messages inscrits sur les pancartes, les organisateurs réclamaient que les décideurs cessent d’être sourds à la souffrance des citoyens-citoyennes, qu’ils respectent leurs droits socio-économiques et culturels, et agissent pour combattre le trafic et la traite de personnes, tout en créant des emplois dans le pays pour éviter ces départs risqués qui se terminent en tragédies. Une délégation a remis une lettre à l’attention du Ministre des Haïtiens Vivant à l’Etranger et un rapport sur les divers cas de violation de Droits Humains observés par le RFJS, de janvier à mai 2008, ainsi qu’ un document sur les migrants-es haïtiens noyés dans l’Archipel des Bahamas. Après la remise de ces documents au Ministère, les participants-participantes ont repris leur marche silencieuse, toujours pancartes en mains, jusqu’à l’Eglise St Louis Roi de France à Turgeau.

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