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«Filières agricoles et dynamique transfrontalière» : une nouvelle publication du LAREHDO

Le Laboratoire des Relations haïtiano-dominicaines (LAREHDO[[Le LAREHDO est une fondation qui a pour objet la promotion et la réalisation de travaux de recherches, d’études qui s’inscrivent, entre autres, dans la dynamique des relations entre la République Dominicaine et la République d’Haïti. ]]) propose, à travers cet ouvrage de 280 pages, les résultats de ses observations sur les échanges commerciaux agricoles intervenus à la frontière des deux pays.Le lancement de cette publication réalisé au siège du LAREHDO, à Port-au-Prince, le 27 janvier 2009, était accompagné d’une projection d’images de plusieurs points d’achat et vente de produits sur la ligne frontalière, notamment dans les départements du Centre et du Nord-Est d’Haïti.«Filières agricoles et dynamique transfrontalière» se développe en deux parties. Un premier groupe de chapitres présente les filières d’exportation d’Haïti vers la République Dominicaine devenue en une dizaine d’années, le principal débouché pour les exportations de produits agricoles haïtiens, loin devant l’Amérique du Nord ou l’Europe. Le total des exportations agricoles vers ce pays se situe entre 20 et 25 millions de dollars, l’an, précise le LAREHDO.Les chapitres restants sont consacrés à une analyse de certaines filières d’importation en provenance de la République Dominicaine, notamment, les bananes, les œufs et les légumes.Les exportations de légumes sont une composante importante des exportations de produits agricoles non-traditionnels dominicains. Sur les quatre dernières années, la valeur de ces exportations dominicaines de légumes vers Haïti se situe entre 8 et 12 millions de dollars américains, l’an, renseigne l’ouvrage qui souligne la diversité de ces exportations incluant des quantités importantes de tomates, poivrons, piments, aubergine, mirlitons, choux, carottes et céléris. Haïti occupe ainsi le deuxième rang des pays importateurs de légumes dominicains, après les Etats-Unis d’Amérique.En outre, plus d’une trentaine de produits agricoles haïtiens transitent par les marchés frontaliers: tamarin, grenadia, giraumon, maïs en grain, café, clairin, manioc, grenadine, etc. En termes de volume, le Plateau Central est la région qui fournit la part la plus significative des exportations avec des quantités importantes de fruits (mangues, avocats), de café, de pois congo et de bétail (cabris et bœufs).L’ouvrage «Filières agricoles et dynamique transfrontalière» rappelle que depuis plus de 10 ans, la République Dominicaine représente le principal importateur du café haïtien. L’importation de produits haïtiens favorise le maintien en République Dominicaine, de prix íntérieurs relativement faibles et améliore aussi la compétitivité de ce pays sur les marchés internationaux, affirme l’observatoire des relations haïtiano-dominicaines.Enfin, le LAREDHO relève que le commerce d’exportation de produits agricoles haítiens vers le territoire voisin demeure fragile «du fait qu’il n’est pas officiellement reconnu par les autorités dominicaines et largement ignoré des autorités haïtiennes malgré le fait qu’il constitue un enjeu majeur pour les populations frontalières et constitue une source significative de devises pour l’économie nationale».

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